La première récolte a eu lieu dimanche 26 juin
10h : Sylvain de l’association Ocelles est venu récupérer les hausses, accompagné de quelques jardiniers de l’AJFCC.
1er constat : les cadres sont pleins, les abeilles ont bien travaillé malgré la météo maussade.
2ème constat : les 2 ruches situées à l’AJFCC sont celles qui ont été les plus productives de toutes ; les abeilles sont donc dans un environnement favorable à leur épanouissement ; le cadre protégé, calme et riche en pollens, ainsi que la diversité des plantes présentes dans nos jardins a probablement du avoir un impact.
14h30 : rdv à la ferme d’Ecancourt pour l’extraction
1/ « Désoperculation » des cadres : ceux qui le souhaitent participent, il s’agit d’enlever avec un grand couteau la fine couche de cire qui ferme les alvéoles. La cire tombe sur un tamis en métal placé au dessus d’un bac de récupération en inox. Nous avons la possibilité à ce moment de goûter le miel de l’AJFCC en mâchant la cire encore gorgée de miel frais, et il est délicieux !
2/ Extraction : on positionne les cadres désoperculés dans l’extracteur (une sorte de centrifugeuse mécanique avec un robinet) et avec la manivelle on procède à l’extraction, comme avec une essoreuse à salade.
3/ Décantation : le miel est ensuite versé dans le bac à décanter composé d’un filtre et d’un bac de récupération, dans lequel le miel va rester 1 semaine puis être débarrassé de l’écume (diverses impuretés) formée en surface. Le degré d’hygrométrie sera ensuite calculé, il ne devra pas dépasser 18% d’humidité pour que le miel soit considéré de bonne qualité et se conserve bien : trop d’eau ferait rapidement fermenter le miel et altérerait ses qualités et son goût.
4/ Les cadres sont récupérés et remis dans les hausses que Sylvain est venu replacer sur les ruches de l’AJFCC en fin d’après midi (avec quelques piqûres à la clé).
Nous avons également pu assister à la naissance d’un faux bourdon et d’une abeille. Les alvéoles de faux bourdons sont bien bombées, elles sont facilement identifiables dans le couvain. Le faux bourdon n’a pas de dard et il est reconnaissable car il est plus gros et ses yeux comportent 7000 facettes, (ceux des abeilles 4000). Il est issu d’un œuf non fécondé, et son rôle est limité à la fécondation de la reine en cas de besoin, et à la ventilation de la ruche.
Crédits photos : Michelle Camprasse que nous remercions.
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